La photo est le support d’un rêve, elle incarne l’idéal d’un avenir meilleur…
07.08.0001 Première Expédition Robespierre : Moskopolis
La première expédition des studios Robespierre fut un repérage an Albanie près du lac d’Okhrid, vers l’ancienne métropole de Moskopolis.
Un journal de voyage en vidéo a été réalisée par Lyes hammadouche et Romain Renault :
Video Lac d’Okhrid Moskopolis Tirana
Suite à venir sur le site de robespierre.fr
21.06.2013 Gustave Le Gray rue Vivienne, Le Salon libre de 1848
Depuis la publication du premier numéro de Nicéphore, cahier de photographies, un élément nouveau s’est proposé à notre réflexion, l’analyse du salon de 1848.
“Le jury a enfin disparu; il a été emporté par ce vent acerbe et purificateur qui a soufflé quinze jours avec tant de violence, et qui venait d’Amérique. Voilà dix ans que, chaque année nous demandions la suppression de ce tribunal inique. Il n’a pas fallu moins qu’un tremblement de terre pour faire tomber de leurs siéges ces juges prévaricateurs.
Et cependant, que d’exclamations, que d’invectives, que d’injures même n’a-‐t-‐on pas prodiguées à ce mystérieux conseil des Dix qui exerçait sur les peintres le droit de vie et de mort, le droit d’ombre et de lumière ! Les critiques les plus doux devenaient féroces lorsqu’il s’agissait du jury: en effet, n’était-‐ce pas une chose affreuse de refuser à un pauvre artiste, altéré de jour et de publicité, un petit coin de cette longue muraille, la seule où la France puisse venir voir à quel point en est l’art chez elle ? Le génie de l’homme est quelque chose de si sacré, que l’indignation est sans mesure lorsque des profanes y touchent. Nous avons écrit, contre les membres du jury, des imprécations, qui sembleraient exagérées, adressées à des Néron et à des Phalaris; mais les bourreaux de l’esprit ne sont-‐ils pas aussi coupable que les bourreaux du corps, et le meurtre d’une idée n’est-‐il pas le plus grand des crimes ? Censeurs, membres du jury, tous ceux qui mutilent la pensée doivent être mis au rang des inquisiteurs et des tortionnaires.”
On trouvera en ligne le texte complet de la célébre critique de Théophile Gautier.
En dépouillant les notices du catalogue du Salon de 1848, on constate la présence simultanée de tous les modèles des portraits au daguerréotype autour de Gistave Le Gray, durant les journées du 31 mai 1848 ou le 1er juin 1848 pour reprendre leurs œuvres au Salon Libre de 1848 où ils ont tous exposé. Tous sauf l’ami Mestral et le musicien Brisson.
Philippe-Auguste Jeanron a prolongé le Salon libre de 1848 jusqu’au 31 mai. Les artistes viennent alors reprendre leurs œuvres, les restitutions sont gérées par un bureau dirigé par Isabey et Delaroche au Louvre.
Parmi eux, on relève les noms (avec leurs adresses et le titre des œuvres exposées) par ordre d’apparition :
Alexandre Desgoffes
domicilié à l’Institut, pavillon de l’Ouest
1237 Oreste tourmenté par les Euménides
1238 Deux paysages sous le meme numero
Hippolyte Flandrin
14 rue de l’Abbaye
1685 Portrait de Mlle. 1686 idem de M;
1687 Idem de Mme. 1688 Etude de femme
Jean-léon Gérome,
Atelier, 9 rue de Fleurus
1932 Anacréon, Bacchus et l’Amour (tableau qui obtient le Premier Prix)
1933 La Vierge, l’Enfant jésus et saint Jean. 1934 Portrait de M. A. G.
Auguste-Barthélemy Glaize
87ter rue de Vaugirard
2002 Mort du Précurseur
Gustave Le Gray
27 quai des Augustins
2828 Massari de la campagne de Rome (villa du Pape Jules III, hors la Porte du Peuple)
2829 Portrait de Mme H. de V.
Henri Le Secq
16 rue des Juifs
2960 Un morceau d’ensemble
2961 L’éther. 2962 Un sujet lucide (magnétisme)
A-J Clésinger
1 rue Victor-Lemaire
4667 Bacchante en marbre
4668 Buste de Mme S.C. 4669 idem de Mme de L. 4670 idem de Mme D.
(Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artictes vivants, publié par Vinchon imprimeur du Musée national du Louvre au printemps 1848 et vendu au prix de 1 fr)
Jean-léon Gérome, Anacréon, Bacchus et l’Amour (tableau qui obtient le Premier Prix, et est alors daguerréotypé par Gustave Le Gray).
Remarque, en cliquant sur l’image ou sur ce lien : on accède à une video conçue par Lyse Hammadouche et Romain Renaud pour animo le document 3wdoc.
30.05.0001 Vente Cinéma ! du jeudi 30 mai 2013 Accès au catalogue
Après la vente Alexander Trauner en octobre 2012, plantureux a été chargé de concevoir le catalogue de la vente Cinéma du jeudi 30 mai 2013, Isabelle Champion analysant et présentant les lots.
Des photographies de repérage et de plateau, quelques photographies d’exploitation de films bien rares du cinéma expressionniste allemand, quelques bobines exceptionnelles. Il reste encore quelques mystères que l’érudition et la sagacité d’Isabelle Champion et de ses amis cinéphiles passionnés n’ont pu percer. Spécialement conçu pour les tablettes, le catalogue prévu comme une cascade serpentine anopistographique n’existe qu’en version numérique.
Un grand nombre de tirages d’époque rares, collectionnés par deux professionnels parisiens depuis les années 30, sont reproduits et décrits. La partie consacrée à l’Expressionnisme allemand est remarquable grâce notamment à des photographies du Cabinet du Dr. Caligari (lot 56), du Golem (lots 60 et 61), du Cabinet des Figures de Cire (lots 62 à 71) du Dernier des hommes (lots n° 96 à 98) ou d’Asphalt (lots 94 et 95).
On y trouve ainsi les débuts de la firme Pathé (lots 1 à 13), le J’accuse et le Napoléon d’Abel Gance (lot 17 à 20) mais aussi Jacques Tati (lot 181 à 184) et la Nouvelle Vague (lot 185 à 198), nn étonnant ensemble de collages et de scrapbooks du club cinéphilique russe de Leningrad Sysiphe, datant de 1925.
L’âge d’or d’Hollywood est représenté avec une photographie dédicacée par le couple mythique d’Autant en emporte le vent (lot 145) et des portraits de stars américaines et européennes comme Greta Garbo, Louise Brooks, Anna May Wong ou Katharine Hepburn. L’Italie n’est pas oubliée avec Federico Fellini, Anita et Marcello dans La Dolce Vita (lots 213 à 216), ou encore De Sica, Antonioni, Monica Vitti, Sophia Loren et Anna Magnani.
Et une bobine très étonnante du reportage peu connu de Brian Moser sur la mort du Che Guevara et de longues séquences sur le procès de Régis Debray (emprisonné à Camiri, Bolivie de 1967 à 1971). Nous avons eu l’honneur de projeter le film le 17 mai 2013 en présence de Monsieur Debray qui n’avait jamais eu l’occasion de voir ces images.
Un extrait numérisé du film de Brian Moser est disponible sur http://www.youtube.com/watch?v=Tn9XRQwnHsM
Commissaire-priseur Me Alexandre Giquello. Binoche et Giquello, 5 rue La Boétie.
Lyes Hammadouche et Romain Renault ont conçu un petit teaser de l’évènement : https://www.plantureux.fr/2013/05/19/19-05-0001-le-teaser-de-la-vente-cinema/
Par Lyes Hammadouche et Romain Renault. Musique : Hicham Chahidi. Source : http://www.musicscreen.be/
02.02.2013 L’Enfant et Les Photographes (Exposition conçue par Françoise Lévêque, Galerie des Bibliothèques, Ville de Paris)
Video Lyes Hammadouche et Romain Renault
Longtemps, les éditeurs ont hésité, voire refusé à illustrer les livres d’enfants avec des photographies. La photographie était chose sérieuse, réservée aux grandes personnes.
Paris.Photo.2012 (seizième édition) Gustave Le Gray : “La photographie repousse les limites des beaux-arts”
L’enquête a fait l’objet d’une publication. Le stand proposait une contextualisation et une installation de l’enquête elle même. Des œuvres anciennes étaient exposées, daguerréotypes de Girault de Prangey, une plaque d’or ciselée de Daguerre et bien sur le groupe de portraits retrouvés de Gustave Le Gray et son cercle.
Des artistes contemporains avaient interprété les œuvres anciennes, comme Didier Naert :
Lyes hammadouche a réalisé une patiente reconstruction d’un buste en 3D du photographe :
Romain Renault une vidéo où l’autoportrait de désintègre et se recompose :
Les visiteurs ont pris eux-mêmes beaucoup de photos.
Plusieurs articles ont relévé l’effort :
“Assiste-t-on alors à la décomposition de la photographie ? La photographie n’existe-t-elle plus par elle-même, parce qu’elle est devenue de l’art contemporain tout court ? Serge Plantureux a sa petite idée sur la question. « La photographie s’est atomisée, s’est décomposée, mais elle est l’unique et principale source de jeunesse de la nouvelle époque dans laquelle on arrive. Donc elle meurt tout en provoquant la mort définitive et radicale de toutes les vieilles techniques et proposant les nouvelles, sans qu’on ne sait exactement comment elles vont se recomposer ». Plantureux expose différentes interprétations d’un portrait de Gustave Le Gray (« La photographie repousse les limites des beaux-arts ») par des jeunes artistes. Le Totem vidéo de Romain Renault part d’un portrait peint à un portrait daguerréotypé de Le Gray pour arriver à son portrait idéal.”
Extrait d’un long article de Siegfried Forster pour RFI : «Paris Photo» repousse les frontières de la photographie
“Ce n’est peut-être pas l’impression de tout un chacun, mais, arpentant deux jours durant les allées de Paris Photo (jusqu’au 18 novembre), ce sont surtout les photographies anciennes qui m’ont séduit. Plusieurs galeries exposent des trésors du XIXème et c’est toujours aussi fascinant de revenir aux origines. La palme revient sans doute à Serge Plantureux (A13), qui a fait un important travail de présentation et de contextualisation, mais bien d’autres stands historiques sont ici absolument passionnants…”
Extrait de l’article du blogueur Lunettes Rouges
Ce n’était pas l’impression du comité de sélection de Paris-Photo 2013
21.09.2012 Histoire de daguerréotype, l’identification de Gustave Le Gray
Son identité résista aux premiers regards.
Mais d’emblée, cette attitude de défi délibéré provoqua débat. Dans les échanges qui suivirent entre les historiens, les conservateurs et les collectionneurs, trois noms ont été tout naturellement évoqués pour la ressemblance des reproductions numérisées de leurs portraits avec l’aspect général et l’attitude du jeune homme accoudé sur la chambre daguerrienne (Ambroise Thomas, Gustave Le Gray, Henri Le Secq).
On remarque le stratagème de l’artiste déterminé qui, pour rester immobile suffisamment longtemps, cale sa tête sur sa main, le coude étant bien solidement posé sur la chambre daguerrienne.
Le lieu de cet atelier a été établi : le balcon d’Auguste Mestral au cinquième étage du 48 de la rue Vivienne.
La date, d’abord estimée vers 1848 à une année près, a pu être précisée par plusieurs faits établis : Auguste Mestral ne peut déménager rue Vivienne que quelques jours ou semaines après son héritage du 15 mars 1848. en tant qu’ancien greffier, on peut supposer que l’adresse de résidence qu’il a fourni à son confrère notaire ce jour-là est valide.
Mlle Marguerite Palais apparaît en grand deuil lors de la réalisation de la plaque n° 5, condition qu’elle aura nécessairement abandonnée avant les préparatifs de son mariage, le 11 juillet 1848 à Montmirail avec Henri Le Secq. Les portraits peuvent être datés vers avril, mai ou juin 1848.
Parmi les trois noms, deux ne résistèrent pas longtemps à l’analyse et à la confrontation des originaux, Ambroise Thomas était bien trop âgé et fort peu photographe, quant à l’ami Le Secq, on connaît son apparence photographique de cette année-là, en particulier grâce à un daguerréotype réalisé par Le Gray pour son mariage en juillet 1848.
Comparaison de la plaque avec le portrait de Gustave Le Gray peint sur bois par son ami Henri Le Secq à Rome en 1844. On remarque que le peintre complice ne cherche pas à atténuer le prognatisme de son modèle grignard.
Quant aux deux sourcils : du gauche nous ne voyons que la moitié, et du droit qu’une ligne étirée par la main de l’artiste qui, souhaitant rester bien immobile sans en avoir l’air, tire sur sa pommette et sa tempe droite.
Comparaison avec le portrait de Gustave Le Gray réalisé avec l’aide de son ami Le Secq lors de l’une des premières séances du procédé au négatif papier ciré, vers le samedi 10 juin 1848. Une épreuve figurant dans l’album Le Secq a été reproduite par Eugenia Parry Janis. Moutrille a raconté comment l’invention du procédé à la cire fut rencontré pendant une séance de daguerréotype. Les dates correspondent : mai-juin 1848.
La forme générale du visage est la même mais le nez semble plus long, à cause de la tête inclinée dans une attitude vers le bas. Quand quelqu’un baisse la tête, son nez s’allonge.
Il existe au moins dix portraits et autoportraits de Gustave Le Gray, reproduits dans l’ouvrage d’Eugenia Parry Janis, dans le catalogue de la BnF publié sous la direction de Sylvie Aubenas, ou accessible sur le site internet du Metropolitan Museum of Art, New York.


En cliquant sur l’image ou sur ce lien, on accède à une animation créée pour le site www.nicephore.com
Lyes Hammadouche a également entrepris une patiente reconstruction d’un buste du photographe, d’abord sous forme numérique, destinée à être imprimé en 3D
21.09.2012 Histoire de daguerréotype, l’identification de Frédéric Brisson (Gustave Le Gray rue Vivienne, détail de l’article)
plaque n°3. Jeune dandy coiffé d’un haut-de-forme. comparaison avec un portrait plus âgé du jeune pianiste compositeur Frédéric brisson (1821-1900).
Favoris, sourcils, menton, nez, bouche, allure générale.
Frédéric Brisson n’appartient pas au monde de la photographie, il semble même difficile d’en trouver un seul autre portrait. mais c’est un ami proche de le gray à en croire Maufras :
«Le Gray vint à Paris et entra dans les ateliers de Paul Delaroche (…) il eut bientot pour amis (…) Alexandre Dumas fils, Millet, Henri Murger, Frédéric Brisson, Victor Séjour, etc. , toute cette grande famille enfin de jeunes et vigoureux talents, race forte et puissante, qui fit de cette époque un pendant presque digne d’un autre temps, également fertile en beaux et magnifiques chefs-d’oeuvre, qui restent encore comme les modèles du genre, et qui malgré tout renversèrent ou plutôt firent disparaître les ornières classiques dans lesquelles la littérature et l’art se battaient vainement les flancs depuis plus de deux siècles»
L’idée de rechercher son portrait revint insistante en lisant le passage où maufras imagine la mort de Le Gray en 1880 : « Son intimité le pleura plus que tous, parce qu’elle connaissait seule l’étendue de ce qu’elle perdait ; ce jour néfaste marqua néanmoins avec éclat dans l’harmonie sacrée, car chacun sait que Frédéric Brisson, sous l’impression de cette mort, composa, dans la nuit qui suivit, une messe en musique, tout un poème de larmes et de douleur, qui restera comme une de ses plus belles pages».
21.09.2012 Histoire de daguerréotype, l’identification d’Alexandre Clésinger (Gustave Le Gray rue Vivienne, détail de l’article)
Comparaison du portrait du jeune artiste en habit sombre et parfaitement immobile avec le portrait d’Alexandre-Auguste Clésinger (1814-1883) réalisé par Gustave Le Gray en 1855. En particulier, rides, cernes, arcades sourcilières, paupières.
Le modèle resta si imperturbable que l’on peut agrandir son visage et observer les pores de sa peau.
Comparaison des plaques daguerriennes avec un portrait par Pierre Petit, vers 1861, un autre réalisé par Nadar vers 1865 et un troisième datant de 1878. On remarque les mèches claires et les défauts de la peau du visage. on retrouve le sculpteur dans la même attitude, les bras croisés.
21.09.2012 Histoire de daguerréotype, l’identification de Marguerite Palais, future Mme Le Secq
Comparaison du portrait d’une jeune femme en grand deuil avec le portrait daté de 1848 de Marguerite Fanély Palais (1830-1862), devenue madame le secq le 11 juillet 1848, et photographiée par son mari, dont l’unique épreuve connue est conservée dans les collections du Musée des Arts Décoratifs.
En cliquant sur les images, on accède à trois animations créées pour la versions 3wdoc
On remarque un défaut du sourcil gauche, plus court que le droit, les mains aux ongles impeccables, dernière coquetterie autorisée en période de grand deuil.
Dans les années 1840, une jeune femme ou un jeune homme devait attendre la fin de sa période de deuil de six mois avant de se marier : «Règlement des deuils. Les grands deuils sont ceux qui se partagent en trois temps: la laine, la soie noire, et le petit deuil. On ne porte le grand deuil que pour père, mère, grand-père, grand’-mère, mari, femme, frère et soeur (…) Pour père et mère, six mois» (Almanach National. Annuaire de la République Française pour 1848/1850, p. 987).
Marguerite Palais est alors en grand deuil, et sa mère est indiquée comme décédée dans l’acte officiel de son mariage avec Henri Le Secq le 11 juillet 1848.
21.07.2012 Gustave Le Gray rue Vivienne. Parution du premier cahier de photographies
Vendredi 27 juillet avait lieu le vernissage de l’exposition de daguerréotypes et la sortie du premier cahier de photographies.
Une video réalisée par Lyes Hammadouche ce soir-là est en ligne sur Vimeo
Été 1827, Nicéphore Niépce obtient les premières héliographies d’après nature. Conscient de la difficulté à rencontrer un soutien dans son propre pays, alors gouverné par un ministère Ultra, Niépce se rend avec son invention à londres où il est « persuadé de trouver des amateurs décidés des beaux-arts, naturellement disposés à bien accueillir une découverte qui peut en reculer les limites ».
À Paris, pendant le printemps révolutionnaire de 1848, un jeune artiste, reprenant le flambeau, décide de prouver que l’invention de niépce repousse effectivement les limites des beaux-arts. Dans un atelier en plein air organisé sur un balcon de la rue vivienne, Gustave Le Gray réalise ses premières oeuvres, aidé de ses amis.
Ces portraits, sortant d’un sommeil de plus de 160 années, viennent de surgir dans notre civilisation bouleversée par les effets exponentiels de l’invention. Ils sont présentés avec le récit documenté de l’enquête, l’identification des modèles ainsi que la recherche des témoins.
Le Gray que ses contemporains considéraient comme le champion français de l’acceptation de la photographie parmi les beaux-arts, réalise un autoportrait idéal qui incarne sans vieillir toute l’histoire de ce combat accompli.
Le site www.nicephore.com est dédié à Nicéphore, cahier de photographies. On y remarque en particulier la version animée par 3wdoc, intitulée version magique.
Pour accéder directement au texte en français et en anglais en pdf :
Nicephore premier numero Gustave Le Gray rue Vivienne
ENGLISH cahier NICEPHORE GUSTAVE LE GRAY_Mise en page 1
Le site dédié à ce numéro, avec la version magique animée : version magique
Paris.Photo.2011 (quinzième édition) La Porte de l’Humilité
Le stand était de dimensions extravagantes à la mesure d’un projet que les circonstances rendaient depuis plusieurs mois inadapté à l’environnement général.
La programmation fut réinventée en un temps terriblement limité et le stand repensé autour de la réplique légère de la porte de l’humilité de l’église de Bethleém. Porte conçue par le sculpteur russe Alexandre (Sacha) Pozin.
Trois cercles concentriques proposaient au centre des photographies uniques et particulièrement “patrimoniales”, autour des épreuves du XXe siècle de grandes signatures s’adressaient aux collectionneurs investisseurs, enfin sur les murs extérieurs, des interprétations contemporaines étaient proposées aux passants et aux curieux.
Deux vidéos animaient les salles intérieures :
Une interview de Mgr Éric de Moulin-Beaufort explicitant les négatifs de Louis De Clercq réalisés à Jérusalem peu après Noel 1859 et documentant le nouveau Chemin de la Passion. (Caméra et montage : Lyes Hammadouche et Romain Renault) : en ligne sur Vimeo
Une vidéo conçue à partir d’archives sovietiques tentait d’expliquer dans la présence de jeunes chimpanzés dans un album de famille à l’aspect plutôt classique. Cet album allait constituer le point de départ d’une enquête de nombreuses années.
“Soviet Monkeys” réalisée à St-Petersbourg en 2011 par Inna Pozina et ses amis à partir des images d’archives des années 1960 et 1970 des singes de la station zoologique dirigée par le Pr Leonid Firsov et créée par le célèbre Dr Pavlov.
Accès à la vidéo : 11.11.2011
21.07.2011 Voyage à Jérusalem
16.04.2011 Rom, revue d’optimisme modéré, n°III
Dans ce numéro vous trouverez : L’Éditorial et le mot des webmasters, les actualités gitanes, une enquête sur des évidences photographiques, l’invité : Sergey Sveshnikov, le récit du tournage de la vidéo Ligovsky Prospekt, le colloque de Rosphoto, et la suite du feuilleton.
Pour les esprits curieux une version provisoire de la maquette :11.11.2010 ROM III en préparation
Ainsi que les autres numéros parus ou à paraître :